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ASCO 2015 : La pfetin comme facteur de risque de récidive dans les GIST. (Publication)

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Abstract n° : e21506

Citation : J Clin Oncol 33, 2015 (suppl; abstr e21506)

Auteur(s) : Hajime Orita, Konomi Mizuguchi, Tomoaki Ito, Mutsumi Sakurada, Tomoyuki Kushida, Hiroshi Maekawa, Koichi Sato; Department of Surgery, Juntendo University Shizuoka Hospital, Izunokuni, Shizuoka, Japan; Department of Surgery, Juntendo University Shizuoka Hospital, Izunokuni-Shi, Shizuoka, Japan; Juntendo Shizuoka Hospital, Department of Surgery, Shizuoka, Japan

Contexte : Bien qu’ayant bénéficié d’une résection complète, certaines tumeurs GIST rechutent ou métastasent, selon leur degré de malignité. Un bon marqueur cherche à diagnostiquer de manière précise les GIST à haut risque de récidive. Précédemment, notre groupe a rapporté la PFETIN comme un biomarqueur pronostique des GIST. En comparant l’expression de pfetin aux données clinico-pathologiques et à l’incidence des récidives, nous avons analysé différentes stratégies de thérapies adjuvantes. En complément, nous rapportons un cas de GIST gastrique à faible risque de récidive, une prédiction réussie en utilisant la pfetin, et l’ablation d’une tumeur hépatique métastatique après 5 ans. Méthodes : Un total de 48 patients traités au sein de notre institution entre 1995 et 2014 ont été étudiés.  Tous avaient été diagnostiqués pour un GIST primitif localisé et avaient bénéficié d’une  résection chirurgicale complète. La majorité de ces tumeurs trouvaient leur origine dans l’estomac (40 cas),  7 dans l’intestin grèle et 1 au niveau du rectum. Nous avons réalisé une analyse rétrospective du lien entre les données clinico-pathologiques  et l’incidence de la récidive, par le biais d’analyses bivariées et multivariées. La réactivité de l’anti-corps  monoclonal  contre la pfetin a été examinée par immunohistochimie. Nous avons rapporté la Pfetin,  identifié la technologie du micro array et comparé les GIST statistiquement différents en termes de bons et mauvais pronostics, et pour les marqueurs pronostiques. Résultats : 7 cas de récidive ont été observés. L’analyse bivariée a révélé des différences significatives selon la taille de la tumeur, les mitoses, l’exposition et la résection. Les cas Pfetin négatifs ont été significativement associés à la récidive (p = 0.002). Conclusions : Notre étude indique que la thérapie adjuvante par imatinib pour les tumeurs à mitoses élevées et les cas pfetin négatifs mérite d’être discutée. Cas présenté : Homme de 60 ans ayant bénéficié d’une résection partielle d’une tumeur de l’estomac il y a 5 ans. Bien que son GIST ait été diagnostiqué comme étant à faible risque (Tumeur de moins de 4cm, mitoses < 5/50 HPF) selon la classification de Fletcher, nous avons réalisé un examen régulier (tous les 3 mois) de ce patient en raison de l’expression négative de pfetin qu’il présentait. Aucune prescription adjuvante d’imatinib ne lui a été faite. Au bout de 5 ans, une lésion hépatique métastatique a été repérée, puis complètement réséquée.

Pour lire l'article en anglais, cliquer ici.