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ASCO 2013 : Rôle de la chirurgie après traitement par imatinib chez les patients atteints de GIST métastatiques ou récidivants.

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Abstract n°10550

Auteur(s): Baek-Yeol Ryoo, Seong Joon Park, Min-Hee Ryu, Byeong Seok Sohn, Hwa Jung Kim, Ki-Hun Kim, Sung Tae Oh, Chang Sik Yu, Jeong Hwan Yook, Byung Sik Kim, Yoon-Koo Kang; Department of Oncology, Asan Medical Center, University of Ulsan College of Medicine, Seoul, South Korea; Asan Medical Center, University of Ulsan College of Medicine, Seoul, South Korea; Department of Surgery, Asan Medical Center, University of Ulsan College, Seoul, South Korea; Department of Surgery, University of Ulsan College of Medicine, Asan Medical Center, Seoul, South Korea; Department of Colorectal Surgery, Asan Medical Center, University of Ulsan College of Medicine, Seoul, South Korea; Department of Surgery, Asan Medical Center, University of Ulsan College of Medicine, Seoul, South Korea.

Contexte : Plusieurs études rétrospectives ont suggéré que la chirurgie des lésions résiduelles pouvait induire un bénéfice si celle-ci était réalisée dans le cadre d’une maladie contrôlée (réponse partielle ou stabilisation) par imatinib chez les patients atteints de GIST métastatiques ou en situation de récidive. Néanmoins, le bénéfice de la résection chirurgicale comparé à l’imatinib seul n’a pas encore été prouvé. Par conséquent, nous avons comparé les résultats des patients ayant subi une chirurgie de leurs lésions résiduelles après traitement par imatinib (Groupe CI) avec ceux des patients ayant reçu  l’imatinib seul (IM group) chez des patients présentant un GIST métastatique ou en situation de récidive contrôlé par un traitement sous imatinib. Méthodes : Un total de 134 patients avec un GIST métastatique ou en situation de récidive et ayant au moins bénéficié de 6 mois de stabilisation ou de réponse sous imatinib ont été inclus dans cette analyse rétrospective. Les patients ont été répartis dans deux groupes distincts : Chirurgie + Imatinib (CI) : 42 patients et Imatinib (IM) : 92 patients. Afin de réduire le biais de sélection, des scores de propension et un ajustement des méthodes pondérées sur la probabilité inverse ont été utilisés pour l’analyse des résultats. Résultats : Les caractéristiques patients et tumorales étaient statistiquement identiques entre les deux groupes, à l’exception de l’âge médian  (51 ans dans le groupe CI, 58 ans dans le groupe IM, p=0.002), et des métastases péritonéales (12 dans le groupe CI, 56 dans le groupe IM, p=0.001). Les patients du groupe CI ont subi une chirurgie de leur maladie résiduelle après une médiane de 19.1 mois de traitement sous imatinib (range, 7.2-87.0). Avec une médiane de suivi de 58.9 mois (15.4 mois à 129.1mois), la survie sans progression (SSP) et la survie globale (OS) étaient nettement plus longues dans le groupe CI que dans le groupe IM (SSP : 87.7 mois versus 42.8 mois, p=0,001; OS : pas atteinte versus 88.8 mois, p=0.001). L’analyse multivariée a révélé que le groupe CI, de même que le genre féminin, une mutation de KIT sur l’exon 11, une tumeur initiale de petite taille étaient associés à une SSP plus longue, et que dans le groupe CI, une tumeur initiale de petite taille était associée à une survie globale plus longue. Même après avoir procédé aux ajustements des méthodes de pondération, le groupe CI obtenait des résultats nettement meilleurs en terme de SSP (hazard ratio [HR], 2.326; 95% CI, 1.034-5.236; p=0.0412) et de survie globale (HR, 5.464; 95% CI, 1.460-20.408; p=0.0117). Conclusions : Cette étude suggère de manière importante que la résection chirurgicale des lésions résiduelles après contrôle de la maladie par imatinib pourrait apporter un bénéfice aux patients atteints de GIST métastatiques ou en situation de rechute.

Pour lire l'article en anglais, cliquez ici.