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ASCO 2013 : Détection d'un ADN tumoral circulant dans le plasma des patients atteints de GIST présentant des mutations activatrices de C-KIT ou de PDGFRa.

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Abstract n°10508

Auteur(s) : Nikolas von Bubnoff, Irina Kerle, Katja Specht, Melanie Bruegel, Claudia Wickenhauser, Philipp Jost, Dietger Niederwieser, Christian Peschel, Justus Duyster, Thoralf Lange, Jacqueline Maier; Universitaetsklinikum Freiburg, Freiburg, Germany; Technische Universitaet Muenchen, Muenchen, Germany; Insitute of Pathology, Klinikum rechts der Isar, Technische Universität München, Munich, Germany; Universitaetsklinikum Leipzig, Leipzig, Germany; University of Leipzig, Leipzig, Germany.

Contexte : Dans les GIST, il n’existe pas de  biomarqueur susceptible d’indiquer la réussite ou l’échec à une thérapie donnée. Nous avons émis l’hypothèse que des fragments d’ADN tumoral muté au niveau de C-KIT et PDGFRA pouvaient être détectés dans des échantillons de plasma des patients atteints de GIST. Méthodes : 291 échantillons de plasma ont été collectés auprès de  38 sujets ayant un GIST présentant des mutations activatrices de C-KIT ou PDGFRA détectées au sein des tissus tumoraux, sans tenir compte du statut actuel de la maladie ou de la thérapie reçue. Nous avons utilisé la ligase PCR spécifique d’allèles afin de détecter l’ADN muté circulant. Résultats : La présence d’ADN circulant présentant une mutation tumorale a pu être détectée chez 15 des 38 patients. Les patients ayant une maladie active affichaient un taux d’ADN tumoral circulant significativement plus élevé que les patients en réponse complète. La quantité d’ADN tumoral circulant est corrélée à l’évolution de la maladie. Nous avons pu observer une répétition de tests positifs ou une augmentation d’ADN mutant circulant chez 5 patients en situation de progression ou de rechute. Un déclin d’ADN tumoral circulant ou une conversion du positif vers le négatif a pu être observée chez 5 patients répondant au traitement. Un passage du négatif au positif a été observé chez 2 patients en situation de rechute ainsi que chez 1 patient en progression. Pour deux cas, nous avons cherché à identifier les mutations additionnelles, et trouvé 4 échanges additionnels  incluant des mutations qui n’avaient pas été identifiées lors des biopsies tumorales réalisées de manière séquentielle. Conclusions : Nos résultats indiquent que l’ADN circulant présentant des mutations tumorales spécifiques dans le plasma des patients atteints de GIST peut être utilisé comme un biomarqueur tumoral spécifique. La détection des mutations de résistance dans les échantillons de plasma pourrait permettre d’anticiper sur les changements de traitement nécessaires et  d’éviter  les biopsies à répétition. Information sur l’étude clinique : NCT01462994.

Pour lire l'article en anglais, cliquez ici.