Abstract n° LBA 10502
Auteur(s): Yoon-Koo Kang, Min-Hee Ryu, Baek-Yeol Ryoo, Hyun Jin Kim, Jong Jin Lee, Changhoon Yoo, Byung-Ho Nam, Nikhil Ramaiya, Jyothi Priya Jagannathan, George D. Demetri; Asan Medical Center, University of Ulsan College of Medicine, Seoul, South Korea; National Cancer Center, Goyang, South Korea; Dana-Farber Cancer Institute/Harvard Medical School, Boston, MA.
Contexte : Afin de pallier et de prolonger le contrôle de la maladie après échec à tous les traitements disponibles pour la prise en charge des GIST avancés, la reprise de l'imatinib est devenue pratique courante preuves ayant été faites de le progression [1] rapide des GIST après interruption de tout ITK. Nous avons évalué l'efficacité de la réintroduction de l'imatinib chez les patients atteints de GIST avancés après échec à l'ensemble des inhibiteurs de tyrosine kinase. Méthodes : Les patients éligibles présentaient un GIST métastatique et/ou inopérable et avaient antérieurement eu un bénéfice thérapeutique de l'imatinib en première ligne de traitement. (défini comme contrôle de la maladie supérieur à 6 mois), une maladie progressive (PD) sous imatinib en première ligne, une maladie progressive sous ou intolérance au sunitinib, et présentaient un indice de performance de l'état général entre 0-3. Les patients étaient randomisés 1:1 pour recevoir le meilleur soin de support avec soit 400mg d'imatinib par jour ou le placebo [2]. Au moment de la progression, les patients étaient l'aveugle était levé et les patients étaient autorisés à recevoir de l'imatinib. L'objectif principal était la Survie Sans Progression [3] (SSP [4]) déterminée par une relecture radiologique externe en aveugle selon RECIST v1.0. Les objectifs secondaires incluaient la survie globale [5], le temps jusqu'à la progression, le taux de contrôle de la maladie à 12 semaines et la sécurité. Résultats : Entre Juillet 2010 et Janvier 2013, 81 patients ont été randomisés (imatinib: 41, placebo: 40) dans un seul centre coréen. Toutes les caractéristiques de référence étaient parfaitement équilibrées entre les deux bras et 40% des patients ont reçu au moins traitements antérieurs. L'analyse finale prévue en mars 2013 a démontré que l'objectif principal avait été atteint, avec une SSP nettement meilleure pour les patients randomisée dans le bras imatinib que pour ceux du bras placebo : 1.8 versus. 0.9 mois, respectivement (p=0.002), hazard ratio (HR) 0.45 (95% CI, 0.27-0.76). Le taux de contrôle de la maladie à 12 semaines était de 32% dans le bras imatinib versus 5% dans le bras placebo (p=0.003). Avec 92.5 % de patients du bras placebo passant rapidement à l'imatinib, la médiane de survie globale était de 8.2 mois pour le bras imatinib versus 7.5 mois pour le bras placebo (HR de 0.99, p=0.982). Les effets indésirables (> grade 3) les plus fréquemment induits par le traitement pendant la période de double-aveugle dans le bras imatinib incluait l'anémie [6] (29%), la fatigue (10%), et l'hyperbilirubinémie (7%). Conclusions : La réintroduction de l'imatinib améliore nettement la SSP et le taux de contrôle de la maladie chez les patients atteints de GIST avancés après échec à l'imatinib et au sunitinib au minimum, probablement en raison de l'inhibition continue de kinase du nombre de clones de la maladie qui conservent une certaine sensibilité à l'imatinib. Cependant, les clones résistants aux ITK continuent de progresser, induisant une durée relativement brève du bénéfice thérapeutique. Information sur l'étude clinique : NCT01151852 [7].
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