Abstract n°10551
Auteur(s): Heikki Joensuu, Paolo Giovanni Casali, Peter Reichardt, Yoon-Koo Kang, Jean-Yves Blay, Piotr Rutkowski, Hans Gelderblom, Peter Hohenberger, Michael Gordon Leahy, Margaret von Mehren, Giuseppe Badalamenti, Martin E. Blackstein, Axel Le Cesne, Patrick Schoffski, Robert G. Maki, Jian-Ming Xu, Toshirou Nishida, Christian Kappeler, Iris Kuss, George D. Demetri; Department of Oncology, Helsinki University Central Hospital, Helsinki, Finland; Fondazione IRCCS Istituto Nazionale dei Tumori, Milan, Italy; HELIOS Klinikum Berlin-Buch, Berlin, Germany; Department of Oncology, Asan Medical Center, University of Ulsan College of Medicine, Seoul, South Korea; Centre Léon Bérard, Lyon, France; Maria Sklodowska-Curie Memorial Cancer Center and Institute of Oncology, Warsaw, Poland; Department of Clinical Oncology, Leiden University Medical Center, Leiden, Netherlands; Department of Surgery, Mannheim University Medical Center, Mannheim, Germany; The Christie Hospital NHS Foundation Trust, Manchester, United Kingdom; Fox Chase Cancer Center, Philadelphia, PA; Department of Oncology, Medical Oncology Division, University of Palermo, Palermo, Italy; Mount Sinai Hospital, University of Toronto, Toronto, ON, Canada; Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; Laboratory of Experimental Oncology and Department of General Medical Oncology, KU Leuven and University Hospitals, Leuven, Belgium; Mount Sinai School of Medicine, New York, NY; Cancer Center, 307 Hospital, Academy of Military Medical Science, Beijing, China; Department of Surgery, Osaka Police Hospital, Osaka, Japan; Bayer Pharma AG, Berlin, Germany; Bayer HealthCare Pharmaceuticals, Berlin, Germany; Dana-Farber Cancer Institute/Harvard Medical School, Boston, MA.
Contexte : Le regorafenib, est un inhibiteur [1] de récepteurs kinase orale ayant une activité contre KIT, PDGFR [2], VEGFR, FGFRs, et d’autres cibles oncologiques. Cet agent thérapeutique a démontré une nette amélioration de la survie sans progression [3] (SSP [4]) par rapport au placebo [5] (PL) dans la phase III de l’essai GRID chez les patients (pts) atteints de GIST avancés après avoir au moins échoué successivement à l’imatinib et au sunitinib. Pour comprendre l’impact des caractéristiques patients de référence sur les résultats, nous avons realisé une analyse exploratoire des effets du regorafenib auprès des différents sous-groupes de patients selon le sexe, l’âge, l’indice mitotique de la tumeur [6] primaire, ainsi que la durée et le nombre de lignes thérapeutiques antérieurement reçues. Méthodes : Les patients adultes atteints de GIST métastatiques (n=199) progressant après avoir au moins échoué successivement à l’imatinib et au sunitinib ont été randomisés en 2:1 pour recevoir une dose journalière de 160 mg de regorafenib ou de placebo pour les 3 premières semaines de chaque cycle de 4-semaines. L’analyse centralisée de la survie sans progression des sous-groupes a été réalisée selon le sexe, l’âge (<65, ≥65 ans), l’indice mitotique du GIST primaire (<5, ≥5 to <10, ≥10 mits/50 hpf), la durée de traitement sous IM et SU (<6, ≥6 to <18, ≥18 mois), et le nombre de lignes thérapeutiques précédemment reçues (2 or ≥3). Les données d’indice mitotique des tumeurs primaires étaient disponibles pour 119 patients. Résultats : En comparaison au placebo, le regorafenib a démontré une amélioration de la survie sans progression dans tous les sous-groupes. Conclusions : Le regorafenib montre une efficacité substantielle dans tous les sous-groupes de patients inclus dans cette analyse. Information sur l’essai clinique: NCT01271712 [7].
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