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Projet de l'année 2015 : Analyse des mutations de l'ADN circulant dans les GIST métastatiques : corrélation avec la réponse clinique - Dr Laurent Alberti (CLB, Lyon).

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Depuis quatre ans, l'AFPG "Ensemble contre le GIST" reverse 100% des dons perçus sur l'année civile à un projet de recherche exclusivement dédié aux GIST.  Après avoir soutenu les projets du Dr Frédéric Chibon (2011), du Dr Nathalie Chaput (2012) et de Mehdhi Brahmi (2013), et de Philippe Cassier (2014), c'est de nouveau un chercheur de Lyon que nous avons le plaisir de primer cette année : le Dr Laurent Alberti, du département de Biopathologie du Centre Léon Bérard, pour ses travaux portant sur la recherche des mutations de KIT et PDGFRa dans l'ADN circulant des GIST métastatiques.



 

POURQUOI CE PROJET ?

Dans les GIST, la décision de modification du traitement repose actuellement sur l'observation d'une augmentation du volume de la tumeur ou de l'apparition de nouvelles lésions relevées lors d'un examen d'imagerie (Scanner, PET-Scan). Aucun examen de routine ne permet à ce jour d'anticiper sur l'apparition de ces phénomènes. Il n'existe pas non plus de bons biomarqueurs non invasifs qui permettraient de suivre finement la réponse moléculaire ou l'émergence d'une résistance à une thérapie ciblée.

L'ADN circulant de la tumeur peut être détecté dans le sérum ou le plasma du sang des malades. Dans d'autres cancers, comme le cancer colo-rectal, il a été noté que la concentration de cet ADN augmentait à mesure que la tumeur prenait de l'ampleur. La recherche de mutation ou la quantification de l'ADN circulant tumoral est donc un outil nouveau dans la prise en charge future des tumeurs solides.

Dans les GIST, de récentes publications scientifiques ont révélé la présence des mutations de KIT et PDGFRa dans le sang de patients, et permis de mettre en évidence une corrélation entre la quantité de mutations dans le sang et l'évolution de la maladie. Il a été noté qu'une augmentation du taux de mutations de KIT et PDGFRa sérique était observée chez les patients en situation de progression, tandis que ce même taux était en chute chez les patients en rémission. Ainsi, les auteurs de ces premières recherches ont pu détecter la progression tumorale avant même que les premiers signes ne soient visibles à l'imagerie, en s'appuyant simplement sur l'observation de l'augmentation de ce taux ou de la réapparition de ces mutations dans le sang.

D'autres travaux du même type ont également permis de l'identification d'autres mutations potentiellement impliquées dans la rechute.

Au vu de l'engouement observé à l'ASCO cette année sur le sujet, nous sommes convaincus que l'utilisation en routine de cette analyse pourrait contribuer à une amélioration significative des patients atteints de GIST. La détection précoce d'une résistance, avant même que celle-ci ne soit visible au scanner, permettrait ainsi aux équipes médicales d'anticiper sur la conduite à tenir (augmentation du dosage, changement de thérapie) et d'impacter de manière concrète sur la survie des malades en situation de récidive ou de progression. C'est pourquoi nous avons choisi de soutenir les travaux du Dr Alberti...

 

DESCRIPTIF DU PROJET

Ce projet propose de réaliser une analyse de l'ADN muté circulant et d'évaluer la technologie la plus pertinente entre les deux technologies de séquençage actuelle (la PCRq et la NGS) pour mettre en évidence la présence des mutations de KIT et PDGFRa dans le sang de deux populations suivies au long cours :

  • Population 1 : 36 patients inclus dans le protocole BFR14 (Etude rétrospective)
  • Population 2 : Les nouveaux patients pris en charge au Centre Léon Bérard (Etude prospective)
Ses objectifs seront les suivants :
  • Comparer les deux technologies de séquençage (PCRq et NGS).
  • Quantifier l'hétérogénéité de la progression moléculaire en fonction du temps.
  • Déterminer l'amélioration de la précocité du diagnostic de progression en comparant la date de détection de la mutation et la date de détection de la progression clinique ou radiologique.

 

SOUTENIR LE PROJET

Comme convenu, l'AFPG "Ensemble contre le GIST" réorientera l'ensemble des dons collectés sur l'année à hauteur de 15000 euros maximum. Un premier chèque de 8000€, correspondant aux dons perçus entre le 1er janvier et le 1er juin 2015, lui a d'ores et déjà été remis.  Nous avons désormais jusqu'au 31 décembre 2015 pour collecter les 7000€ manquants. Merci de votre mobilisation, et de votre générosité.


Pour faire un don et soutenir le projet du Dr Alberti, cliquez ici.